Pendant qu’ils travaillaient dans les mines, ils devaient payer leur nourriture et s’acquitter d’impôts. L’institution inca de la mita, telle que les conquistadors l’exploitèrent à leurs propres fins, exerça un fort impact sur les populations indiennes en ceci qu’elle les déprivait de travailleurs physiquement vaillants à un moment où ces communautés subissaient déjà un effondrement démographique à cause d’épidémies de maladies importées de l’ancien monde. A cambio de la fuerza de trabajo y de los consiguientes tributos que recibía el encomendero, este tenía la obligación de catequizar en la religión católica a las personas que le habían sido encomendadas.
Ensuite, ils se mettaient à l’ouvrage dans les champs des Temples et des Kurakas, puis, enfin, dans les champs de l’Empereur. La mita proveía al Estado de la energía indispensable para construir y conservar caminos y puentes. Tout citoyen en état de travailler était requis de le faire pendant un nombre déterminé de jours par an (le sens premier du mot mit’a est tour régulier ou saison). Il appert des données des recensements agricoles que les habitants des anciennes zones de mita ont une probabilité sensiblement plus forte de pratiquer une agriculture de subsistance. Sous le régime des vice-royautés espagnoles, la méthode andine de répartition des obligations de travail entre les groupes ethniques fut maintenue, ce qui permit de poursuivre l’entretien de ces ouvrages publics[4]. Les artisans jouissaient d’un statut spécial dans l’État inca et étaient dispensés de participer à la mit’a agricole et à la mit'a militaire[5]. Ces échanges servaient aux Incas à s’assurer la loyauté des peuples par eux conquis. [2], En una primera instancia, Toledo había establecido que unos 16 distritos, de Potosí al Cuzco, proveyeran a una séptima parte de los hombres adultos a un año de servicio en las minas, sin trabajar más de una ocasión cada seis años. DOI : https://doi.org/10.3406/carav.1967.1162, www.persee.fr/doc/carav_0008-0152_1967_num_8_1_1162, Chef de Travaux à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Paris). [1], La mita incaica fue rescatada por el Virrey Toledo, transformándola en una especie de tributo al trabajo, en el cuál los adultos varones casados, cuya edad oscilaba entre los 18 y 50 años, estaban obligados a cumplir con esta labor; los trabajadores eran principalmente destinados a las minas de Potosí. 135-136. La mita fut abolie en 1812 par les Cortes libérales espagnoles réunies à Cadix pendant la guerre d’indépendance espagnole[6]. La mit'a minière était également organisée au niveau de l’ayllu, c’est-à-dire sous l’autorité du seigneur local, et, en dernière instance, de l’État. Ces prestations s’effectuaient selon un tour de rôle et étaient assorties d’une rémunération[6]. Dans l’Empire inca, la mit’a était une sorte de tribut dû au gouvernement inca et payable sous forme de prestations de travail, autrement dit une corvée seigneuriale. La mit'a agraire était distincte de la mit’a de pêche, aucun de ces deux groupes ne s’immisçant dans les occupations de l’autre.